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Vieillir

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Vieillir

Vieillir cela n’est rien, dites-vous ?

Mais quand jeunesse passe apportant les automnes.

Les rides crevassent la peau qui s’abandonne.

Les chemins se rallongent aux pieds affaiblis.

Les rêves sont songes dans le temps qui s’enfuit.

Les instants laborieux où l’aiguille cliquette.

Sur le mur tout cireux d’une cuisine blette.

Qui languissent le geste à l’aube du vouloir.

Ou pire encore reste, en déni de pouvoir.

Vieillir cela n’est rien, dites-vous ?

Mais quand l’automne passe et s’installe l’hiver.

Que l’envie trépasse en gommant le fruit vert.

Que bien souvent la tête s’engourdit au soir.

Tel début de défaite au rythme d’encensoir.

Que les mains trahissent laissant tout s’échapper.

Que les reins se raidissent vous laissant pleurer.

A ces jours déjà loin, où l’effort vous plaisait.

Le demain qui alors vous brûlait.

Vieillir cela n’est rien, dites-vous ?

Mais quand l’hiver se tasse sur les jours jaunis.

Que l’esprit se lasse d’ajourner son minuit.

Que plus personne ne vient pour tendre l’oreille.

A vos tristes refrains qui semblent tout pareils.

Et que vous ressemblez à l’horloge d’en bas.

Celle au cuivre fêlé qui chuchote tout bas.

Les derniers sacrements de son cœur qui s’endort.

De son pas hésitant pour le dernier accord.

1 décembre, 2009 à 17:59 | Commentaires (0) | Permalien


Moments ?

 

 

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Dans chaque moment heureux, il y a encore toutes les douleurs vécues, qui donnent sa valeur à ce bonheur.

Dans chaque moment de douleur, il y a déjà tout le bonheur à venir, qui peut aider à les surmonter, si on accepte de le voir.

Le présent, bon ou mauvais, n’est qu’une étape, un seul moment, qui ne peut à lui seul nous définir, qui n’est ni un début, ni une fin.

Pour trouver la paix, il ne faut jamais perdre de vue ni d’où l’on vient, ni vers où on veut diriger nos pas.
Mémoire apaisée, et volonté tenace : tout est là.

8 décembre, 2009 à 10:43 | Commentaires (0) | Permalien


Ma liberté d’esprit et la vérité de moi-même

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Nous avons plus de force que de volonté et c’est souvent pour nous excuser à nous-même que nous imaginons que les choses sont impossibles

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Tout ce que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré , je l’ai appris des sens , ou par les sens ; Or j’ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés.

Mais encore que leur sens nous trompent quelquefois touchant les choses peu sensibles et fort éloignées , il s’en rencontre peut-être beaucoup d’autres , desquelles on ne peut pas raisonnablement douter , quoique nous les connaissons par moyen, par exemple que je sois ici , assis auprès du feu , vêtu d’une robe de chambre ayant ce papier entre les mains et autre chose de cette nature. Et comment est-ce que je pourrais nier que ces mains et corps-çi soient à moi? si peut-être que je me compare à ces insensé, de qui le cerveau est tellement troublé et offusqué par les noires vapeurs de la bile, qu’ils assurent constament qu’ils sont des rois , lorsqu’ils sont vêtus d’or ou de pourpre, lorsqu’ils sont tout nus ou s’imaginent êtres des cruches ou avoir un corps de verre. Mais quoi ce sont des fous et je ne serais pas moins extravagant , si je me réglais sur leurs exemples.

Toutefois, j’ai ici à considérer que je suis homme , et par conséquent que j’ai coutume de dormir et de me représenter en mes songes les mêmes choses ou quelquefois de moins vraisemblables que ces insensés lorsqu’ils veillent. Combien de fois m’est-il arrivé de songer la nuit que j’étais en ce lieu que j’étais habillé ,que j’étais auprès du feu , quoique je fusse tout nu dedans mon lit, il me semble bien à présent que ce n’est point avec des yeux endormis que je regarde ce papier, que cette tête que je remue n’est point assoupie que c’est avec dessein et de propos délibéré que j’étends cette main et que je la sens ; ce qui m’arrive dans le sommeil ne semble point si clair , ni si distinct que tout ceci. Mais en y pensant soigneusement  je me ressouviens d’avoir été souvent trompé lorsque je dormais par de semblables illusions. Et m’arrêtant sur cette pensée je vois si manifestement qu’il n’y a point d’indices concluants, ni de marques assez certaines par où l’on puisse distinguer nettement la veille avec le sommeil , que j’en suis tout étonné et mon étonnement est tel qu’il est presque capable de me persuader que je dors.

23 février, 2009 à 11:49 | Commentaires (0) | Permalien


La vérité

le chemin de la vie

J’aurai tant voulu faire de ma vie une chose simple mais je devrai consacrer mon existence à fuir cette société qui ne fait de mal qu ‘en essayant de trouver la vérité.

Mais ils ne savent pas leurs vérités et c’est pour cela qu’ils nous font tant de mal et s’enracinent dans leurs méfaits.

23 février, 2009 à 11:43 | Commentaires (0) | Permalien